dimanche, décembre 28, 2008
prelude_only one cigarette left
Je me suis réveillé ce matin avec des brides de cigarettes accrochées dans les cheveux,souvenirs d'une nuit sans fin ni commencement d'ailleurs. J'ai regardé la fumée danser un moment,fasciné par ses mouvements. En me douchant j'ai vu les nuages de cigarettes tomber de mes cheveux et disparaitre dans le trou de la baignoire,restes d'écume sur une eau désepérement calme. J'ai vu le soleil se lever puis disparaitre,les fenêtres encore flagellées de lumière. Pas de café dans la cuisine alors pour me réveiller j'écoute en boucle cette chanson qui ne parle même pas de bouteille violette,en tout cas je crois. Les pavés sont glissants et brillants de givre et en passant devant un café une serveuse borgne fumant une cigarette m'observe d'un oeil vide,chose surprenante ça ne me fait même pas peur et même je souris (ou j'aimerais le croire).L'air est irrespirable car comme congelé,mes doigts commencent à s'engourdir et le fil de mes pensées se perd entre les voitures et les pavés. deux blocs de glace dans la poitrine qui pourtant me semble aussi lourd que deux boules de coton. Je m'affale sur la banquette du train et la petite vieille en face de moi ne remarque même pas ma présence,sentiment d'être un courant d'air glacé chargé de fumée et de poussière. Il ne faut pas que la musique s'arrête, je ne me sent pas la force de faire tout le voyage en train en entendant que le bruit du moteur de cette saloperie. Je me demande si les trains ne risquent pas de dérailler a cause du gel sur les voies mais je me dit aussitôt que c'est une question stupide. Le soleil éclaire les champs que je trouve d'habitude immondes et tout coïncide avec la musique qui encombre mon cerveau à présent,pour la première fois depuis longtemps j'arrive a regarder le paysage défiler derrière les vitres sales. Retour à la maison donc,encore un retour devrais je dire mais prendre ce train me donne toujours l'impression d'abandonner quelque chose. J'aurais aimé qu'elle m'attende sur le quai,j'ai même cru l'apercevoir mais ce n'était qu'un autre courant d'air. Frapper dans des cailloux sur le bord et la route en chantant son nom à voix basse...Une matinée normale en somme, juste les divagations d'un enfant de décembre.
dimanche, décembre 21, 2008
In a train (suite)
je m'étais promis de ne pas y toucher de peur de tout casser entre mes doigts trop malhabiles, comme quelque chose que l'on ne veut surtout pas abimer et garder pour soi qu'on finit par broyer contre son cœur.
la voir s'éloigner sur le quai et se retrouver aveuglé par les lumières le long de la voie, voir ou imaginer la poussière entrer dans le wagon qui grince plus que jamais. Ce soir chaque bruit du wagon me raye les oreilles,chaque grain de poussière obstrue mes poumons et m'étouffe,chaque choc brise des dizaines d'os inutiles.
Chaque mot que j'écris est une bouchée supplémentaire de verre que j'avale,chaque phrase ...
la voir s'éloigner sur le quai et se retrouver aveuglé par les lumières le long de la voie, voir ou imaginer la poussière entrer dans le wagon qui grince plus que jamais. Ce soir chaque bruit du wagon me raye les oreilles,chaque grain de poussière obstrue mes poumons et m'étouffe,chaque choc brise des dizaines d'os inutiles.
Chaque mot que j'écris est une bouchée supplémentaire de verre que j'avale,chaque phrase ...
samedi, décembre 13, 2008
Apple Girl
"Good night
Baby
Sleep tight
Here with me
We can lay in the bed
You and me
And I won't go away
Or leave you alone
Sweetie pie
Baby
Sleep tight
Here with me
And in the morning
We'll open our eyes
And look at each other
And sunny skies
And when you think
Of getting high
I'll think of nice things
To make you smile"
Si seulement je savais écrire une chanson,ça m'éviterait de devoir citer les autres...
vendredi, décembre 12, 2008
même chez moi il fait froid...
"Je te suis utile dans tes mensonges",en effet mais rien de ce que j'ai pu dire n'était un mensonge.
Ne pas savoir si l'on doit hurler son nom aux étoiles inexistantes ou le chanter comme la plus douce des musiques. La nuit se chargera de tout faire disparaitre mais il restera toujours cette empreinte dans ma main.
chemise tachée de fumée,est ce possible ? Mon cerveau a beau être quasiment carbonisé est ce que je peux tout de même le récupérer ? le fait est,aussi incroyable que ça puisse paraitre, que j'y tiens.
Tu m'as tout pris mais en laissant l'endroit comme tu l'avais trouvé en arrivant,c'est une performance
mercredi, décembre 10, 2008
Stuck in a hurricane
(D'habitude mes titres n'ont aucun putain de rapport avec ce que j'écris dans l'article mais pour une fois j'ai décidé d'innover.) Je déteste raconter ma vie parce que la réalité c'est bien mieux quand on met des mots un peu originaux dessus ,pas de verbe dans ses phrases ou si peu (c'est beaucoup plus clair pour moi comme cela)et un peu de verre brisé.
quelque chose pour bouger vite,voir les lumières de l'autoroute ou plutôt ne pas avoir le temps de les voir. des aires autoroutes blafardes comme je les déteste ou comme je les adore a 4 heures du matin au choix.essaye de faire plus froid qu'on rigole. je veux des roses,des fleurs pour les bouffer. je veux retirer mes cotes une par une parce qu'elle me font trop mal. je veux sortir tout ce qu'il y a dans mon cerveau,le foutre sur la table,frapper dessus et voir si quelque chose de beau en sort, un espèce de monstre plein de grâce. seuls les rats se contentent des doses prescrites alors l'ordonnance va être lourde. regarder les nuages et toucher un peu d'éternité. maintenant je vais m'enrouler dans du velours jusqu'à ce que mon nez saigne un peu et allumer une cigarette. super pour quelqu'un qui veut préserver ses poumons déjà pourris (moins que ceux du poète mais on ne va pas épiloguer la dessus). cet article est déjà beaucoup trop long et tout le monde s'en fout alors autant s'arrêter si le public n'applaudit pas.
"non,non,non. encore une fois,tu ne viens pas divertir le public mais le fasciner" (Jean Genet)
mardi, décembre 09, 2008
22h17 le mardi 9 décembre 2008
j'ai écouté ce disque que je n'ai pas écouté depuis une éternité et quand la deuxième piste a commencé j'ai tout simplement pleuré. Tout qui revient en pleine tête mais surtout: le métro,la gare,les cris dans les escalators (enfin les cris dans le casque en montant les escalators), le métro et les trucs cools qu'on peut faire dedans, le train pour aller rattraper le métro plus loin. deux voyages qui se superposent,se rajoute donc l'usine de Pink floyd (pochette de "animals"), les mouettes, le casino,st pancras,104 to Finsburry Park Station (je me suis promis de faire quelque chose de cela d'ailleurs), numéro inconnu mais vers Wood Green,souvenirs un peu estompés comme les gâteaux au gingembre écrasés au fond de mon sac. Impossible de tout remettre dans l'ordre mais la séparation est nette (dans mon esprit en tout cas).
obligé d'enchainer sur a quatrième piste après tout ça, l'homme qui voulait être roi...
il faut vraiment que j'y retourne....
obligé d'enchainer sur a quatrième piste après tout ça, l'homme qui voulait être roi...
il faut vraiment que j'y retourne....
arg
et s'apercevoir qu'en fait tout cela manque de sang dans les mots,de nerfs dans les verbes... une chose creuse qui se déplace doucement mais qui trébuche à chaque pas. des lignes qui s'étalent à l'infini sur les pages et c'est à peu près tout ce qui à l'obligeance de sortir de mon cerveau calciné en ce moment.
clouds
même si je n'ai rien foutu
même si je ne suis pas allé en cours
même si j'ai mis trois heures à me lever
même si je ne peux pas m'enpécher d'écouter ce cd en boucle
...
des heures qui en rattrapent beaucoup d'autres (des heures puisque la notion du temps n'a pas vraiment existé entre ces deux points que je peux clairement situer: la sortie du métro et la montée dans le train...)
même si je ne suis pas allé en cours
même si j'ai mis trois heures à me lever
même si je ne peux pas m'enpécher d'écouter ce cd en boucle
...
des heures qui en rattrapent beaucoup d'autres (des heures puisque la notion du temps n'a pas vraiment existé entre ces deux points que je peux clairement situer: la sortie du métro et la montée dans le train...)
samedi, décembre 06, 2008
well
encore une de ces journées de merde qui commençaient pas mal mais ou finalement il n'y a rien à faire qu'à regarder le vide.
vendredi, décembre 05, 2008
pendant deux mois je n'ai rien écrit sur ce blog...
...je devais sacrément me faire chier
...ou pas en fait.
...ou pas en fait.
mise au point
Non l'article ci dessous (au titre imprononçable,c'est fait exprès) n'est pas original (ça sent même mon plagiat préféré selon la sainte dualité Lautréamont/Laforge) mais je m'en contrefous. Tout ce que je peux faire ce matin c'est me frotter les yeux (j'aurais du les enlever hier soir) et réécouter Rocket Queen (même si tu n'aimes pas cette chanson)et Certain Men (et je n'explique absolument pas ce mélange aussi hétéroclite soit il mais ça me permet d'oublier que dehors il fait gris et que c'est un temps à jeter des chatons sous les roues d'un camion parce qu'on s'ennuie). Il y a énormément de parenthèses dans cet article,j'en suis conscient.
j'ai menti en disant que je ne pouvais pas être heureux...
j'ai menti en disant que je ne pouvais pas être heureux...
?!?!
(...) Chut! Qui que tu sois tu dois te taire,comment te faire confiance de toute façon ? Es tu un de ces hommes à la peau blanche et bleue,aux yeux rougis et à la bouche fendue?
Les connais tu seulement ces pales marcheurs solitaires ? Ouvre leur tes bras, accueille les chaleureusement car ils sont comme toi. Toi aussi tu déambules avec eux et sans que tu le saches ils marchent à tes cotés,sur tes pas.
Mouvements symétriques,reproduits et répétés à nouveau.Regarde: tu es saoul et ta bouche se tord inexorablement,tu es leur frère,leur mère et leur amante d'un soir. Pourquoi ce frisson si soudain?Ce n'est qu'un masque de plus,un masque blanc comme la nuit dont la bouche lentement se déforme en une grimace immonde ou un trou béant.Comme toi ils me firent peur mais comme moi tu apprendras à les aimer.
On s'habitue à beaucoup de choses,à leur présence comme aux cicatrices qui dessinent d'étranges cartes sur leurs corps.Écoute les attentivement car leurs mots sont comme autant d'éclats de verre qui se logent sous la peau.
En voila un qui s'approche: ouvre lui tes bras mais fait bien attention à ne pas lui briser le dos,cela affectera inexorablement son balancement naturel.Démarche de pantin et le marionnettiste n'est que le maitre et l'esclave des monstres qu'il anime.Ils trébuchent et glissent avec assurance sur les pavés pourtant. Aime les comme tu aimerais une femme pour la nuit et sur leurs corps apparaitront de nouvelles cicatrices.Laisse les te dévorer lentement la langue et tu découvriras que son importance est surfaite.
Ce n'est pas un cadavre que tu tiens entre tes bras mais le corps chaud d'une jeune fille. Aime le monstre en toi,béni et chéri le comme ton bien le plus précieux car il connait les mots dans la nuit. sache que les enfants le suivent et l'aiment comme un souvenir.
lundi, décembre 01, 2008
des moufles et un pigeon sur une place vide
je vais vraiment commencer ce livre,il me faut juste un peu de temps,de l'argent et de la motivation.
oui ça fait beaucoup
je commencerais ce livre dans dix ans
hahahaha
oui ça fait beaucoup
je commencerais ce livre dans dix ans
hahahaha
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