je m'étais promis de ne pas y toucher de peur de tout casser entre mes doigts trop malhabiles, comme quelque chose que l'on ne veut surtout pas abimer et garder pour soi qu'on finit par broyer contre son cœur.
la voir s'éloigner sur le quai et se retrouver aveuglé par les lumières le long de la voie, voir ou imaginer la poussière entrer dans le wagon qui grince plus que jamais. Ce soir chaque bruit du wagon me raye les oreilles,chaque grain de poussière obstrue mes poumons et m'étouffe,chaque choc brise des dizaines d'os inutiles.
Chaque mot que j'écris est une bouchée supplémentaire de verre que j'avale,chaque phrase ...
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