dimanche, novembre 01, 2009

Miss Her

et rien à dire de plus que cela.

dimanche, octobre 11, 2009

Pocket Song in O #

On dit que la nicotine empêche de dormir. Ça doit être vrai. Mais qui s'en soucie tant que le piano continue de jouer ?

Piano piano piano piano piano. Pourrais je un jour t'oublier ? Pourrais je te haïr ? Pourrais je simplement te regarder sans sentir le vide que tu laisses ? Jours sans couleurs. Blanc comme cette couverture. La nuit est blanche. Et je ne dors pas. Écrire et effacer, réécrire et effacer de nouveau. Aucun mot ne semble vouloir dire quelque chose, rien ne vient. Et les notes n'amènent dans mon cerveau que des images et des souvenirs de toi. Je sais que comme moi tu ne dors pas, je sais que tu ne penses pas à moi. Je ne t'en veux pas, je ne pourrais jamais t'en vouloir. Je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime. Mais on ne comble pas le vide avec de la fumée n'est ce pas ? Écrire et effacer ton prénom, comme si cela aller changer quelque chose, comme si tu allais disparaitre aussi simplement qu'un mot qu'on raye. Même lorsqu'on le raye plusieurs fois il y a toujours la marque.. Une photo de toi. Tu me regardes et tu es belle, si belle. Vide devant la photo, vide devant tout cela. C'est peut être cela le pire: le vide. L'impression que tout a soudainement disparu, que rien même n'a existé. Mais tout autour de moi me hurle que tu étais là il y à encore peu de temps. Souvenirs sous formes de billets de train et de tickets de bus. Tout cela brule si facilement. Et pourtant tout refuse de bruler, rien ne disparaît jamais. Je devrais me rouler dans le caniveau, dans les eaux sales, la pisse et les mégots. Peut être qu'enfin je sentirais quelque chose. Tout cela s'est a présent épuisé pour toi: tu ne me hais pas, tu ne m'aimes plus. Ressentir quelque chose... Et c'est la Vierge que je vois, des chapelles en feu, des voutes splendides qui s'effondrent et des empires qui croulent sous leurs péchés et leurs splendeurs. Rien ne s'efface mais les bulles éclatent moins douloureusement à la surface à présent. Noircir des pages et des pages avec mon désespoir, ma haine de moi même et mon amour pour toi. Noircir mes nuits blanches. Pour leur donner une forme. Essayer d'injecter un semblant de vie au milieu de tout ces souvenirs morts, refuser d'enterrer le cadavre des bonheurs passés. Tenter de me rappeler comment était ma vie avant toi pour reprendre pied dans l'abîme dans lequel tu m'as précipité. Je ne suis pas mort, je ne mourrais pas pour toi même si je l'aurais fait sans hésiter. Mais tout cela n'est maintenant plus bon qu'à rejoindre les eaux usées, les préservatifs utilisés et les rats crevés. Me relever donc, la bouche pleine de terre et les yeux exorbités. J'ai avancé sans méfiance et toutes les autres paieront pour cela. Et puis les souvenirs se font plus violents, le vent plus froid et il pleut de nouveau. Presque envie de crever sur une aire d'autoroute blafarde au milieu de l'odeur d'essence et de pluie. S'enfuir mais pour aller ou ? Ailleurs est toujours pareil, n'est ce pas ?

jeudi, octobre 01, 2009

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Et ainsi je disparais. J'ai presque envie de dire que rien de tout cela n'est nouveau, et c'est finalement le contraire. je ne suis sinon rien plus grand chose. Mais qui s'en soucie tant que le piano continue de jouer ? Mes chaussures sont trouées et même cela me donne envie de pleurer. Je ne demanderais plus jamais. Rien ne te manque t'il ? Une fumée précipitament disparue. Un incendie de poche. Un filtre de cigarette. Inutile et hors d'usage donc.

dimanche, avril 19, 2009

eyes of blue

Et je continue de regarder toutes ces vidéos et de te chercher entre les gouttes de pluie.

samedi, avril 11, 2009

19

Le soleil m'éclate la rétine. L'eau coule dans la salle de bains. Le vent fait bouger exactement un seul de mes cheveux. Je mange l'oreiller. Le robot court sur mon ventre.

Et je n'arrive pas a dormir

mardi, mars 17, 2009

sans titre, (c'est tout de même un titre)

l'oiseau est cassé: ses ailes grincent,son bec est rouillé et peine à s'ouvrir même de quelques millimètres et ses plumes dégoulinent d'une huile noire.

alors l'enfant prendra son tournevis et quelques vis neuves.


comment écrire quand on a rien sur quoi écrire ?
c'est l'histoire de ma vie je crois.

Quelques lumières,feux dans la brume qui me montrent un chemin facile. Je prendrais la voie pavée de non sens, de mots brisés et de phrases inachevées.

dimanche, mars 15, 2009

Sortir de l'hiver

"sortir de l'hiver ? pour aller où?"

essayer toujours de sortir un truc cohérent de la boue. Une fois de plus c'est un échec mais je m'en fous,un jour forcément,quelque chose finira par sortir. Ce sera violent,foudroyant et sublime: une vomissure bleue qui arrache l'estomac dans un râle de plaisir en somme.

En attendant je marche dans le ciel bleu avec des baskets dégueulasses,pleines de boue et ça me fait sourire finalement.

"Vivre quelques instants fragiles avec une intensité exceptionnelle".

Les nuages sont devenus blancs et la nuit bleue, un retour en décembre (bowling,moonchild,cookie) et l'impression que si tout s'éloigne c'est pour mieux revenir un jour.

...et dans la nuit bleue je prendrais ta main et me noierais dans tes cheveux.

jeudi, mars 12, 2009

#2 in G minor

Le désordre est une forme supérieure d'organisation

je suis la personne la plus organisée qu'il soit.

L'eau enlève quelques cauchemars encore accrochés a mon dos (les singes finiront tous par lâcher prise un jour au l'autre) et il tentent de ne pas couler en s'accrochant à la mousse qui flotte à la surface.Restent quelques éclats de bois dans les avants bras. Lentement j'ouvre alors les yeux, ils sont restés fermés si longtemps que je ne me rappelle même plus la dernière fois où j'ai pu voir un nuage. D'ailleurs ceux ci me gâchent la vue, ils pendent ridicules au bout de leurs grossières ficelles détrempées et je compte silencieusement jusqu'à ce que l'un deux tombe... 7,8: ce ne fut pas long, il faut toujours espérer.

et Dieu a un gout de terre dans la bouche, impossible à avaler mais il faut toujours essayer.

lundi, mars 09, 2009

My Smile Is A Rifle

Des nuages,si près que je pourrais poser ma tête dessus,en tout cas il me semble.
Chaque rayon de soleil est une caresse qui ne vaut aucune des siennes. chaque rayon de soleil pleure sur le plancher. Si le vent pouvait déraciner cet arbre on y verrait plus clair.
J'ai vu les fils qui retiennent les nuages,ils sont fait de grossière ficelle de cuisine et l'enfant qui souffle sur cet arbre va finir par le déraciner.
Les fils de deux nuages se sont emmêlés et ils rebondissent l'un contre l'autre avec un bruit mou.
La dernière note est toujours celle qui met le plus de temps à mourir et il n'y a rien de plus triste qu'une note qui meurt seule.

mais je ne suis pas triste...

...et je t'aime

samedi, mars 07, 2009

black is the color of my true love's hair

j'écris trop régulièrement donc à l'évidence ça ne va pas.

J'ai envie de faire des phrases complètes pour une fois,d'être un minimum compréhensible. Le problème est que je n'y arrive pas parce que tout me vient par fragments ou que

bref

je n'y arrive décidément pas

on dirait un dimanche matin en Angleterre

vendredi, mars 06, 2009

twice

Encore ce putain de nuage. On dirait qu'il me fixe. La nuit il flotte près de moi, se frotte contre ma joue et quand je me réveille il disparait. L'enfermer dans une cuillère. Faire attention à ne pas se couper avec la goutte d'eau qui traine au fond. Je veux parler mais le nuage est dans ma bouche et c'est comme avoir des aiguilles a tricoter entre chaque dent.
ce n'est presque rien.

ce n'est rien.

je parlerais demain. Tant de bruit pour trois fois rien.

et un squelette danse une légère valse près de mon oreille en murmurant ("You'll break that moon, la le la la la") mais je ne l'entend pas, je n'entend que son nom mille fois répétés.
et ce n'est pas encore assez pour m'en lasser.

Quelle drôle de vie...

...que nos vies,suspendues à celles des femmes

samedi, février 28, 2009

Strikes

Blue/blau/bleu

Des mains inexistantes accrochées à mon dos. Cerveau qui tourne en rond,difficile d'en sortir quelque chose. Qui a déjà tenté de tirer un trait en dehors d'une boucle ? Des yeux paumés,si je regarde le ciel en tout cas. Temps qui s'efface,il ne file pas: il disparait. Vite,trop,beaucoup trop: on n'a même plus le temps de se regarder respirer.On ne sait même plus ou trouver de l'air de toute façon.
Février sera mort ce soir.
Je serais encore là demain,tout va bien.

mardi, février 24, 2009

Council et ... ? merde je sais plus

ça c'est de l'intro.

Les synthétiseurs plastique parce que le 23ème siècle, le notre, sera plastique ou ne sera pas mes petits enfants paumés. Quelque chose à aduler ? Oui, les drogues de pharmacien, trucs de riches comme souvent, synthèse et addiction qui dit mieux ?
et que diriez vous d'une petite ligne de tranquillisant ? ça monte plus vite au cerveau et ça te l'endort dans une putain d'explosion silencieuse et fabuleuse. Parrait qu'on peut peut voir Dieu et tout cas c'est ce qui se murmure dans les couloirs de cette maison. Qu'est ce que je fais ici d'ailleurs ? tout le monde est aussi cracké que heu... ils ont dit... il parrait.. oh et puis merde: parano à tous les étages, à chaque marche même. essaye d'attraper de la fumée avec les mains,certains ont réussi. J'ai réussi mais après qu'est ce que j'en fais. en tendant l'oreille: la fumée murmure quelque mots d'une voix étouffée avant de pousser ce qui semble être un râle. Je jette son cadavre au sol avant de le piétiner: il craque de partout et les os translucides,les os,les os.

lundi, février 16, 2009

Dust Pink

ça a déjà été fait,je n'apporte rien de nouveau.

Même mes mots ne sont pas complets,allez écrire quelque chose avec ça. Votre voisin a dit quelque chose ? Pardon? On parle d'un miroir brisé et le patron du bar lui aurait pété un verre sur la tronche pour ça. Du coup le garçon est reparti en léchant le sang sur sa manche et en réajustant le col déchiré de sa chemise. Vrai tout cela n'est qu'un samedi soir normal en apparence,soit. A force de penser trop fort je vais me ramasser la gueule sur le trottoir,ne riez pas c'est déjà arrivé. Je dois m'assommer pour dormir et c'est chaque soir un peu plus douloureux. L'eau du caniveau était salée et je l'ai bu à grandes gorgées.

samedi, février 14, 2009

each day...

...
Stay Little Valentine Stay
Each Day Is Valentine's Day

There's nothing at the end of the rainbow

Un ciel bleu de Février peut être plus déprimant qu'une putain de journée de pluie de Décembre.

Veuillez passez votre dose de morphine à votre voisin: ses yeux sont comme les néons d'un bar à putes. Voyez: ils clignotent faiblement dans la nuit. Balancez un pavé dans une vitrine elle ne vole pas forcément en éclat. Un autre putain de cas désespéré ? Voyons. Mon cerveau fait des mondanités: des personnages shakespeariens dans un bordel du 23ème siècle avec drogues et cigarettes de contrebande au menu. La fête du siècle, et vous avez manqué cela ?! On dit que Marlene Dietrich s'est pété le nez dans l'escalier en repartant et que personne ne l'a ramassé. Sa robe noire pue le whisky bon marché,la cigarette et elle est déchirée dans le dos. En attendant les autres s'amusent en ingurgitant tout ce qui leur tombe sous la main: Pcp et champignons,voila une putain de combinaison. Affalés dans des fauteuils qui seraient plus à leur place dans une décharge que dans un salon. Allongés sur des tables basses pleine de verres brisés et de roses rouges. Le 21ème siècle à reculons, une rave party avec clavecins et jabots.

et après on dit que je ne sais pas m'amuser.

lundi, février 09, 2009

King Of The Philistins

Ceci n'est pas une épitaphe.

"et je donnerais le cadavre de l'armée des philistins aux animaux du ciel et aux animaux de la terre".

Ce n'est pas une épitaphe c'est la Bible.

Février ne m'enterrera pas

Il se met à neiger. une putain de neige dégueulasse,à moitié fondue,collante,poisseuse,grise. De la neige que l'on respire que reste t'il dans nos poumons ? Il ne neige déjà plus et je suis perdu,j'aurais bien aimé continuer d'écrire un peu sur la neige. J'aurais aimé continuer à écrire dans la neige mais mes doigts me font mal. Je me force à faire des phrases pour éviter l'écriture automatique automatisée mais pour moi ceci n'a pas plus de sens qu'autre chose. La pluie fait un bruit de marimba sur le toit et je regarde cette plante verte en me disant qu'elle sait tout de moi. La pluie fait un bruit de marimba sur toi.

Février est ce encore l'hiver ?

samedi, février 07, 2009

Soup Song

Sortir d'une impasse,par n'importe quel moyen.
Il y à un truc dans mon estomac qui bouge,qui remue si fort que ça finit par faire mal et je suppose que c'est cela qu'on appelle être vivant.

Vide,vide,vide,vide,pause cigarette,vide et avec ça ?

comment quelques banales notes de piano peuvent me donner l'impression d'être enterré,de la terre plein la bouche mais les yeux grand ouverts ?

Et je fus criminel,en rêve seulement mais celui là était le pire de tous. Se demander quel cerveau malade a pu imaginer cela. Enterrez moi vivez et foutez vos parents dans la chambre à gaz (ref. nécessaire).
Ne pas pouvoir bouger et cette angoisse du milieu de la nuit qui vient bouffer ma journée,quand on dort on est plus vivant que l'on peut le penser.

Rien à dire donc et pourtant j'écris, attendant une espèce d'illumination à la con, quelque chose du genre... Mes doigts et mon cerveau sont une putain de cellule étriquée dont rien de potable ne semble vouloir sortir: il y a juste un amas de cendres,d'animaux malades et d'enfants morts nés là dedans.

mardi, février 03, 2009

O# ? Act 2

Il me semble avoir aimé les trains,quand j'étais petit en tout cas. Aujourd'hui je regarde l'obscurité derrière les vitres glacées,je n'ai rien avec quoi jouer. Des lignes,des rails,du parallélisme, tellement que ça en devient gerbant, c'est ça que l'on veut: des choses,sur des rails,qui filent toutes seules.

Je ne suis pas une putain de locomotive ou alors chargée de tellement de choses qu'elle est inamovible. Pourquoi dans le reflet manque t'il la moitié de mon visage ? Où est l'autre ? Je ne sais pas ou je vais mais je suis déjà en route avec une chanson proclamant "Je suis Dieu" dans les oreilles...


Un fauteuil de velours usé au fond d'une décharge,des brulures de cigarettes constellant les accoudoirs et la chute de la dernière cendre est la mort de l'étoile filante.

Bleu,nuages, des nuages bleus de papier sous la tour Eiffel. Ciel sous le ciel,un nuage passe à travers ta fenêtre.

mardi, janvier 27, 2009

blue motel

les pupilles collées,brulées,explosées. Cigarettes de contrebande,drogues pharmaceutiques ? On fait des enfants des toxico en puissance et un seul d'entre eux s'est regardé dans le miroir. Il a vu ses yeux gris,sa peau bleue et ses dents rouges.. Ces petits cons ont bouffé tellement d'hosties qu'il en ont la bouche pâteuse,baveuse,dégoulinante. Le corps du Christ est une bouillie humide qui s'échappe de leurs bouches édentées.

le train va finir par geler s'il roule aussi lentement,les trains ne vont jamais assez vite de toute façon. Les trains n'écrasent pas les gens. Les écrans de cinéma avanceront toujours plus vite que n'importe quel véhicule. Écrire en grandes lettres noires ou rouges sur l'écran de mes nuits blanches.

Un réveil qui n'en était pas un puisque je me trouvais dans le plus beau rêve qu'il soit.

mercredi, janvier 21, 2009

Didja Feel Low ?

Finalement c'est toujours un cercle.

J'ai trouvé ce disque dans un grenier,dans un carton qui puait le vieux,la mort,le renfermé et la pisse de rat (ou alors c'est à ça que cela doit ressembler). Rien que d'évoquer ce jour me donne envie de pleurer et c'est stupide. Stupide parce que cet album n'est pas triste,il n'est pas joyeux non plus, il est juste à part. Je crois que c'est un de mes albums préférés. Je crois que je déteste ce disque quelque part. Si je ferme les yeux je vois une lune verte qui éclaire le caniveau et des nouveaux nés qui se noient dedans. des poubelles dans une ruelle sombre et un couple qui s'embrasse devant un immeuble délabré. Une pluie torrentielle et des larmes qui pourtant continuent à couler sur le visage d'une jeune fille.

tears,tears rolling back the years

dimanche, janvier 18, 2009

votre vie peut ressembler à la S.T.P (mais vraiment par moments)

S.T.P: Stone Touring Party/Start Triping Please (signification étant encore partiellement inconnue)

L'impression de ne pas décrocher depuis quatre jours,le corps en morceaux mais chacun des morceaux est une locomotive chargée de café,de nicotine et de vitamines licites ou non (oui des vitamines quelle honte). L'enfant de Décembre est perdu dans le futur (fun house sessions si personne ne comprend)mais le cerveau est cliniquement mort,ne me jugez donc pas trop sévèrement.

je ne suis pas à bout,je suis en pleine possession de mon corps et c'est bien ça qui m'inquiète.

Le vieil homme dans le bus regarde les cheminées fumantes de l'usine. On (quelqu'un sans doute mais qui a eu cette idée ?) les a peintes en bleu avec des mouettes blanches dessus (afin de rendre ça plus joli?). En tout cas le vieil homme les regarde,ses tuyaux de plastique blanc à la main. Il les regarde comme seules les vieilles personnes peuvent regarder quelque chose,avec une tristesse et une mélancolie insondable. Et je jure qu'au moment ou le piano s'est tue dans mes oreilles il a poussé un cri étouffé,un râle,un gémissement qui m'a glacé d'horreur. c'est comme si la mort était sortie de sa bouche ou que quelque chose l'avait si intensément terrifié qu'il n'avait pu l'articuler et que ce son était la seule chose qu'il puisse emmètre.

Pas étonnant qu'après cela je ne dorme pas.

Encore du café pour tenir debout et jusque là je m'en sort plutôt bien. ensuite il faudra penser à réorganiser tout cela et puis...

lundi, janvier 12, 2009

Message Sent

Nuit bleue et le silence en devient assourdissant. Je prie pour que quelque chose arrive,n'importe quoi. "Lentement je joint les deux mains,espérant à la fois tout et à peu près rien." Que peut il se passer dans une chambre vide de 9 mètres carrés de toute façon ? Je me demande si on se sent moins seul quand on croit en Dieu. Je devrais peut être essayer... Je déchire des feuilles chargées de signes pour finalement résumer cette idée: je ne suis pas à tes pieds,c'est bien plus que cela. Je n'aime pas le papier qui brule: l'odeur est infecte et les couleurs horribles. Les fontaines ne sont plus gelées,quelques morceaux de glace qui flottent encore,un peu perdus. Je suis con. Je suis faible. Je suis gelé.Je n'arrive à rien. En me regardant dans la vitre du train je décide que je déteste ce visage étranger,quelqu'un s'y est perdu et cette pensée m'est insupportable.On peut encore apercevoir son regard derrière mes yeux et on dirait qu'il supplie... Ne reste plus qu'à le noyer définitivement puis écouter cette musique à l'odeur de nuit pâle car elle me tient compagnie dans le froid. Je me sent comme une éponge prise dans un morceau de glace.

Et Février s'avance lentement...




Zelda,I love you Zelda

samedi, janvier 10, 2009

Ambiguity

40

le vent siffle sur l'autoroute,bruit aussi glacé que les trottoirs


et j'ai failli me briser le cou


trois fois

vendredi, janvier 02, 2009

shoes boxes

A trop regarder le vide en face on finit par avoir mal aux yeux, je laisse tomber. Serait ce trop demander un peu de couleur sur ce ciel blanc ? La boite à musique est rouillée et sans savoir pourquoi je décide de la réparer. Le mécanisme se bloque et la petite danseuse de diamants cesse de tourner. Je souffle dessus et sa jambe droite se casse,elle continue pourtant de sourire avec cet air un peu triste et douloureux. Sa peau est trop blanche pour qu'elle puisse paraitre réelle mais ses yeux semblent indiquer que quelque chose se cache sous cette apparence d'automate. Un regard comme implorant, grave et en même temps amusé. Comme si tout cela n'était en fait qu'un jeu, le plus sérieux des jeux qui puisse exister. Je tente de décoincer le mécanisme de la petite boite et il grince lamentablement, je ne veux rien casser et les engrenages semblent fait de papier et d'air. Le bruit qui finit par sortir est rouillé,ralentit: il a perdu de sa clarté avec les années au fond de cette boite à chaussures. On dirait un robot qui pleure: toutes les pièces de son corps grincent et l'huile s'échappe par tous les endroits possibles. La clef pour le remonter est coincée dans son flanc et tirer dessus c'est prendre le risque de la casser et de laisser le robot paralysé pour toujours. Inutilisable donc indispensable,aucun enfant ne me le volera puisque les enfants n'aiment que les jouets en excellent état. Je pense que le robot comprendrait la danseuse de diamant et qu'il saurait me dire ce que cachent ces yeux trop humain. Le robot n'a plus de bras.

jeudi, janvier 01, 2009

Waltz #3 ?

Tout commence toujours par un réveil cette fois ci avec les os bleus et cassants. Même les fontaines sont gelées et les gens se baladent dessus. Je mets un pied sur la glace et elle tient,les deux et elle se met à grincer,saloperie. Marche. Marche. Je réalise que les talons de mes boots font un bruit incroyable sur les pavés et dans les rues vides le son rebondit,glisse ou s'envole je ne sais pas trop. Je manque de glisser sur des flaques de liquides gelés et c'est assez dégueulasse. De dos les gens sont hideux et les systèmes de chauffage du train ressemblent à des caniveaux miniatures plein de déchets stagnants. Tout est lent,le froid ralentit tout: les gens,les pigeons dans lesquels j'essaye de shooter comme quand j'étais petit et les trains. Je pourrais rattraper ce tgv rien qu'en accélérant un peu le rythme de ma marche. J'ai vraiment l'impression qu'en plus de figer l'eau le froid fige les horloges:tous les trains sont en retard ou restent affichés dix minutes après leur départ. Je me brule les doigts sur les petits radiateurs/caniveaux du train et j'essaye de me dire que lorsque que j'entends "you can do what you want to whenever you want to/You can do what you want to, there's no one to stop you" ce n'est pas un énième mensonge de plus mais après tout ce type s'est planté un couteau à steak dans le coeur et cela me semble une preuve suffisante de sa sincérité. J'ai froid et ce n'est pas des gants qui me manquent mais sa chaleur tout simplement. Dos au mur (on dirait une exécution,l'image est mal choisie)puisque je ne peux rien dire de plus,coincé dans une impasse enneigée. Je n'ai pas besoin d'écrire ce que tu sais déjà...

Gray Daisy

Gray Daisy